ˈnärsəˌsizəm

L’ENFANT DÉSHÉRITÉ S’ENIVRE DE SOLEIL

Né dans le Sud du Texas, vivant à Los Angeles, Akira Rabelais est compositeur, concepteur de logiciel et auteur. Son logiciel, l’ “Argeïphontes Lyre”, permet des manipulations sonores et visuelles à l’aide de morphologies et de bruit déformé. Il présente un grand nombre de filtres tels que: Eviscération Réanimation, Synthèse de Modulation de Fréquence Dynamique, Mutation du Domaine Temporel, Désintégration Morphologique et La Quadrille des Homards. Enfant, il fabrique ses premiers instruments de musique à l’aide de plaques de tir et de fils barbelés utilisés comme clôture de ranch. Akira a étudié la composition, la musique électronique et l’orchestration avec Bill Dixon. Il a obtenu un Master sous la direction de Morton Subotnick et de Tom Erbe au California Institute of the Arts. Selon Rabelais, l’écriture de logiciels peut se comparer à l’écriture de poèmes.

人を待つ影が来て影ふんでゆく

テキサス南部で生まれロサンゼルスに住むアキラ・ラブレーは作曲家でありソフトウエア設計者であり著者です。 ビル・ディクソンに作曲、電子音楽および編曲を学び、カリフォルニア芸術大学では電子音楽のリーダーであるモートン・スボトニックおよびトム・エルベに師事し修士をおさめました。 子どもの頃、彼は農場を囲んでいた有刺鉄線を金属板に打ち付けることによって最初の楽器を作り出しました。その後自身のソフトウエア’Argeïphontes Lyre‘を生み出します。それは主に音や映像を巧みに歪めたりノイズを加えるなどの操作ができる事を特徴とするものです。アキラ・ラブレーは自身のソフトウェアを書くことを詩を書くことになぞらえます、例えば数あるフィルターは形骸化蘇生法、ダイナミックFM音源、時間領域変異、そしてロブスターカドリールなど独特な言葉で綴られているように。 彼の作り出したものは、数学の持つ完璧な美しさと言葉の情緒を以て、私たちを別次元へと誘うのです。

Du côté de ma grand-mère,
je suis la descendante directe
de François Rabelais.
On voit ici la photo
de ma grand-mère et
de mon grand-père
à Paris.

Grand-père et Grand-mère
Mère et père

Ces deux-là sont ma mère
et mon père heureux dans
le sud du Texas des
années 1970 en train
de savourer un repas
au bistrot local.

知っておいてください、
私はカウボーイです。

South Texas

Les lieux que nous avons
connus n’appartiennent
pas qu’au monde de l’espace
où nous les situons pour
plus de facilité.
Ils n’étaient qu’une
mince tranche au milieu
d’impressions contiguës
qui formaient notre
vie d’alors;
le souvenir
d’une certaine image
n’est que le regret
d’un certain instant;
et les maisons,
les routes,
les avenues,
sont fugitives,
hélas!
comme les
années.